Parc Manuel Antonio

Nous revoilà partis sur la route, nous prenons un bus puis un autre bus jusqu’à la frontière du Costa Rica.
Puis nous prenons un autre bus jusqu’à San José, on préfère aller là bas, Jade avait 40 de fièvre la veille et l’appareil photo fonctionne mal.

Nous trouvons une très bonne auberge de jeunesse, Guesthouse Costa Rica, à l’accueil deux françaises en stage, nous avons aussi rencontré la bas, un couple de français, Clément et Ornella dont c’était le premier jour de leurs 10 mois de voyage, ça nous rappelle des souvenirs.

Le lundi, on dépose l’appareil photo chez un réparateur, nous le récupérerons deux jours plus tard nettoyé, cela a suffit à le réparer.

San José, la capitale du Costa Rica est une ville moderne, très européenne, en tout cas par rapport aux villes que nous avons vu en Amérique centrale, beaucoup de boutiques et des prix plus élevés qu’en France pour beaucoup de choses, cela change aussi des autres pays traversés.

On sera resté 4 nuits, nous avons bien profité de l’auberge, de ses bons petits déjeuners et de l’ambiance qui y règne.

Dès l’appareil photo récupéré, nous pouvons enfin partir vers le vrai costa rica, direction Quepos pour le parc Manuel Antonio.

Le bus est direct, nous avons du mal à trouver un endroit pour dormir, on a du en faire presque une dizaine avant de trouver quelque chose de correct, bien placé, mais sombre, chaud et avec une odeur qui laisse à désirer.

Le lendemain, nous prenons le bus pour le parc Manuel Antonio, l’entrée est chère 16 dollars par personne, heureusement les filles ne paient pas.

Nous arrivons dans la jungle, au bout de quelques centaines de mètres, nous apercevons notre premier paresseux, un peu camouflé dans les arbres.

Nous continuons ensuite jusqu’à une des magnifiques plages du Parc Manuel Antonio qui est bien connu aussi pour ses deux plages longeant les bords d’une presqu’île.

Nous nous arrêtons sur la plage pour se baigner, cette plage est aussi le repère d’une bande de raton laveur, qu’on a surnommé les ratons voleurs, bien organisés, ils ouvrent les sacs pour y voler de la nourriture. Ne rien laisser traîner sur la plage.

Nous allons sur la plage qui est situé derrière, plus calme, qui elle est le repère des iguanes.

On se décide à faire le tour de la presqu’île et sur la fin nous rencontrons un groupe de singes capucins, ils viennent nous voir, on est à moins d’un mètre deux.

Le lendemain on décide d’y retourner.

On aura plus de chance avec les paresseux, on en a vu trois, dont le dernier beaucoup plus près et surtout pas caché derrière les feuilles.

Nous avons bien sur vu les ratons laveurs et vu à nouveau une dizaines de singes capucins.

C’est vraiment incroyable de voir tous ces animaux d’aussi près.

Il y a bien sur aussi des dizaines de vautours dans le ciel, mais cela est commun pour nous depuis plusieurs mois.

Nous avons également fait un petit trek en foret pour arriver sur les plages jumelles, où nous avons fait des barrages sur la petite rivière qui s’écoule sur cette plage en souvenir de tous les barrages que nous avons fait en Bretagne.

Juste avant de prendre le bus, nous savons eu la chance de voir un groupe de singes écureuils, trop mignons !

Demain, nous continuons la route direction Uvita.