Arrivée à Santiago de cuba pour 4 nuits, à l’arrivée je me sens faible, diagnostic fait 38,5 degrés de fièvre et une sympathique tourista.
Du coup, Adé (moi) du prendre les choses en main. Dans la casa, Antonia notre hôte, nous conseille fortement de prendre nos billets retour pour la Havane dès aujourd’hui. Je profite donc du taxi du touriste Italien qui occupait notre chambre avant, pour me rendre au viazul. Apres ½ de queue le guichetier me dit que pour acheter des billets il faut attendre jusqu’à 16h. Il est 15h, Benoit a de la fièvre et plus de médocs pour la faire baisser, du coup je prends à nouveau le taxi direction la pharmacie international. De retour à la casa avec une grosse migraine mais de quoi soulager tout le monde, je fais une petite sieste avant de partir à la recherche avec Jade de boisson et a diner.
Ben :Le lendemain après une bonne nuit de sommeil les choses allaient mieux, du coup on a fait un petit tour en ville, mangé au restaurant du grand hôtel de la place Cespesdes et acheter les billets pour la Havane (tous les bus sont plein, pas de choix d’horaire, nous partirons à 6h30 du mat pour plus de 17h de trajet).
Le soir, c’est Adé qui est pris d’un mal de ventre et de fièvre, près de 40 degrés.
Le lendemain, Adé ne va pas mieux, du coup direction l’hôpital en taxi, on va à la clinique internationale pour y voir le médecin et acheter des sels de réhydratation et du rapidol pour la fièvre. Médecin très sympa et agréable, bon tout à l’ancienne, prise de note sur un calepin et tout est fait sur papier malgré la présence d’un ordinateur.
Le médecin nous envoie en ambulance à l’hôpital, c’est le protocole, du coup ambulance pour tout le monde dans une vieille ambulance française des années 80, à la différence que dans les ambulances à cuba, aucun matériel, les placards vitrés sont vides.
Arrivée à l’hôpital, Adé part en soin et nous restons à l’accueil, les filles ont été parfaite malgré l’attente et l’odeur des toilettes insoutenable à coté de nous qui me rappelais l’odeur des toilettes extérieur à Bresques.
L’hôpital est comme tout à cuba un lieu insolite, des gens âgés en état très très faible arrivent et personne ne s’occupe d’eux, par contre les gars de la sécurité fument à l’intérieur et rigolent entre eux, une des filles de l’accueil est en train de dormir, cuba quoi !!!
En ce qui me concerne (Adé) c’est pareil, nous sommes dans une autre époque hospitalière dont je me serais bien passée aussi, mais protocole oblige, car nous sommes en période de fortes affluences à Santiago pendant le carnaval. Ici les médecins ont des faux ongles vernis à paillettes écaillés, des salles vides, des lits d’une autre époque, très peu de matériel hospitalier et une ambiance « les inconnus » dans le sketch « Marie-Thérèse ». En raison de ma tension basse il préfère me garder pour deux heures et m’administrer un médicament en intraveineuse et une perfusion de réhydratation. Pas de chance, je ne connais pas leur médicament, mais je fais une réaction allergique, ils sont obligé d’arrêter le traitement et m’injecter un antihistaminique. Je crois que je ne vais pas forcement garder de très bons souvenirs de ce séjour à Santiago. De retour à la casa, tout le monde est à mes petits soins et je m’en remettrais très vite.
Vieille Peugeot 404
Le lendemain, déjà dernier jour, tout le monde va à peu près bien. Du coup on fait la visite de la maison de Diego Velasquez, plus vieille maison de Santiago datant du 16ème siècle transformée en musée, le lieu regorge d’objets magnifiques et de grande valeur comme cette horloge montgolfière Louis XIV. La visite nous est assurée en Français, cool !!!
En plein boulot !!! On en a vu tellement comme çà
Le lendemain, debout 5h pour prendre le bus à 6h30, à 5h30, nous faisons nos 20 minutes de marche avec les valises pour aller à la gare routière.
C’est parti pour 17h de bus.