Premier jour à Yosemite, on commence par aller à l’hotel, on est pas loin de l’entrée du parc mais comme d’habitude au final il faut presque deux heures pour rejoindre la vallée de yosemite.
On croise un grizzly sur le chemin.
Il fait chaud, très chaud, cela monte jusqu’à 43 degrés sur la route, heureusement il fait meilleur arrivé à Yosemite car on est à 1200 m d’altitude.
Ayant peu de temps, on fait un petit tour au pied des chutes d’eau, 3 au total pour plus de 700 m de descente, une des plus grandes du monde.
Les arbres sont immenses et magnifiques.
La vallée est grandiose, le paysage incroyable.
Nous nous arretons pour tremper nos pieds au bord de l’eau sur le chemin du retour.
Le chemin du retour est magique, une luminosité incroyable.
Là un lac dont le niveau s’est dramatiquement effondré ces dernières années.
Pour les filles, c’est l’occasion d’un petit cours d’écologie et de gestion de l’eau.
On avait déjà vu cela sur le lac mead, lac formé par le barrage Hoover et approvisionnant une bonne partie de la californie et du nevada dont las vegas en électricité.
Des villes englouties lors de la construction du barrage sont réapparues ces dernières années et au rythme actuel dans 4 ans les turbines du barrage cesseront et l production d’électricité avec.
Et là se pose la question de se qui se passe dans la tête des gens qui ont des jardins opulents en plein désert, des golfs et surtout des golfeurs qui jouent dans ces endroits désertiques ( rien de mieux qu’un golf en Ecosse et là on ne gâche pas l’eau).
La baisse des niveaux d’eau est dramatique, le lac Powell qui alimente 24 millions d’américains a baissé de 32 m rien qu’entre 2000 et 2004. C’est loin d’être anodin et on voit çà sur chaque lac rencontré.
De plus les américains vident à vitesse grand V la plus grande nappe phréatique du monde qui est sous leur pied.
Et là, loin d’être un exemple parfait, cela me permet d’expliquer comment à notre niveau nous pouvons ou pourrons contribuer à avoir un impact plus léger.
Cela commence par des douches rapides au lieu de bains ou douche longue, (andréa a commencée), par consommer moins de viande, eh oui 1 kg de bœuf a consommé 15000 litres d’eau, autant que 60 kg de patates, à privilégier les toilettes sèches ( pour çà il y en a dans tous les parcs nationaux ici, mais pour sur on s’y mettre au moins en partie au retour)
Cela m’a aussi amené une réflexion sur une loi qui pour une fois serait utile en France, l’obligation d’installer un système de récupération d’eau de pluie sur toute construction neuve. Mais bon c’est un doux rêve car avec les politiques intéressés que nous avons ( je parle monétairement) c’est pas gagné, en effet depuis 2008 l’eau de pluie est devenue impropre à la consommation, enfin c’est ce que dis la loi, merci véolia et autres suez, contrairement à la Belgique qui incite à utliiser l’eau de pluie au maximum.
Lac Powell pour info
Bref, revenons au fil de notre histoire, mais bon nous voilà fortement sensibiliser à ce sujet.
Le lendemain, il fait moins beau, mais nous voilà repartis pour nos deux heures de route, l’objectif l’ascension jusqu’au somment des chutes d’eau.
On commence par ravitailler un peu plus de 6 litres d’eau au camping.
Puis c’est parti pour la montée dans la foret.
La montée est difficile, interminable, la foret infestée de moustiques, et les premiers » je suis fatiguée » commencent à arrivés au bout de quelques centaines de mètres.
Une fois sortis de la foret, la vue s’offre à nous.
Là encore, le sentier ne permet pas l’à peu près, ni le n’importe quoi, le précipice n’est jamais bien loin.
Nous sommes arrivés à mi chemin au niveau du bas des chutes du haut, on a bien du monté un peu plus de 500 m de dénivelé et le temps se gâte, du coup on prends le chemin du retour, les cuisses souffrent dans la descente et là c’est andréa qui est inarretable et qui ne nous autorise même pas à s’arrêter pour boire.
Un peu de courbatures le lendemain.
Prochaine destination, la cote pacifique et monterey.