Débout très tôt, le bus part à 6h45, enfin normalement, car arrivés là-bas, le bus viazul a une roue crevée, finalement nous ne partirons que vers 8 h.
La route est longue jusqu’à Cienfuegos, plus de 7 heures de bus, une seule halte pour manger.
Arrivés à Cienfuegos, ville coloniale crée par des français, on nous attend à la sortie du bus pour nous mener à la casa. Là deux charmantes sœurs d’un certain âge nous accueillent.
Nous ferons un petit tour dans la ville avant de manger à la casa.
La ville est petite et très agréable, l’architecture très belle.
Le lendemain nous partons pour la plage, Rancho de Luna, à quelques kilomètres de là, départ à 8 h 30, la route est belle pour y aller, beaucoup de manguiers sur les bords de route.
Nous sommes dans un taxi avec plus de 685000 kilomètres au compteur, la route est représentative de cuba, on double des chevaux, tout le monde roule sur la même voie car il y en a une défoncée, et toujours le même constat très peu de voiture.
La plage est magnifique, sur le papier le paysage de carte postale, une mer bleue, du beau sable et les cocotiers.
A regarder de plus près le littoral est dégueulasse, on a compris pourquoi après quand on a loué un pédalo et ramasser deux bouteilles dans la mer, on les a laissé dans le pédalo pour que le gars de l’hôtel les jette, le gars a préféré les balancer dans la mer, la révolution écologique n’a pas encore eu lieu !!!
Nous avons passé une très belle journée et bien pris le soleil.
Après avoir quitté nos rabatteurs à la havane, nous en retrouvons à Cienfuegos, nous avons compris un bon resto est un resto qui n’est proposé par aucun rabatteur et où il y a du monde, après avoir tourné plus d’une heure le soir, nous trouvons une pizzeria fréquentée que par des cubains et où les rabatteurs se réapprovisionnent en bière.
Effectivement, c’est bon et les prix défient toute concurrence, 3,50 la pizza, du coup on y a été 4 fois et pour jamais plus de 14 CUC à 4.
Au final, cela fait comme pour chaque ville, au début on se dit c’était mieux la ville d’avant puis on découvre, on s’habitue et on adore.
Notre casa était très sympa tenu par deux sœurs nées dans la maison, Gladys et Myriam, un beau patio où nous jouions au ballon.
On a enfin pu aussi se connecter à internet, bon il y a un seul endroit en ville et bien sûr il y a la queue, mais les prix sont correct 2 CUC de l’heure et le débit est assez bon.
Adé par contre n’a toujours pas résolu son problème pour appeler à Cuba, quand elle essaie ça ne marche pas mais les cubains y arrive et ne lui donne pas la solution mais compose eux même le numéro, on finit par croire que y’a un truc secret que les étrangers ne doivent pas connaitre !!!
La casa
Cafe internet
Coté ressenti, cela fait maintenant trois mois bien tassé que nous sommes partis, le coté début, nouveauté et vacances est passé, on arrive à créer un certain rythme avec les devoirs et tout çà, par contre pour tous beaucoup de choses nous manquent, on parle toujours de l’école ou du boulot au présent, la famille nous manque, les copines pour les filles, la nourriture, la France, de parler français plus souvent avec d’autres gens.
Chacun de nous se dit secrètement à soi-même parfois « j’ai envie de rentrer », mais on sait la chance qu’on a et chaque nouvelle journée a son lot de rencontre et de découverte qui nous pousse à continuer l’aventure, on sait aussi que si l’on rentrait maintenant on repartirait dans la semaine.
Le troisième jour, on a du coup été au café pour internet et on s’est promener en ville, c’était aussi le premier jour où le wifi était installé sur la place de Cienfuegos, on sent petit à petit le monde moderne s’ouvrir à eux.
Le programme scolaire avance bien, on a presque fini les matières principales, après ce sera les vacances, enfin presque, on fera anglais et espagnol tous les jours jusqu’en septembre.
Transport collectif
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