Premier vol direction mexico, nous arrivons la nuit, changement d’ambiance. On se rend compte de l’immensité de la ville, cette vue aérienne est impressionnante.
Ça bouchonne, dès la sortie de l’aéroport, abord d’un taxi version « les fous du volants », nous observons ; des policiers lourdement armés à chaque arrêt de bus, et des dizaines de voitures de policiers croisées sur le chemin. Heureusement Adé nous a réservé une nuit dans un très bel hôtel, le « Palacio Sevilla ». Avec le décalage horaire nous mangeons à plus de 11 h du soir et on se lève à 6h 30 pour l’avion suivant.
Le lendemain matin, 6h30, cela bouchonne déjà et l’odeur que nous avions senti dans la rue la veille est encore là, horrible ça sent le vomi, mais je pense que c’est la pollution qui sent comme ça, on a eu ça dans le nez jusqu’à l’aéroport.
Après 2h40 de vol, nous voilà arrivé, Cuba, la Havane. Là changement de paysage, un aéroport petit, des cocotiers, et direct on est mis dans l’ambiance, on doit attendre pour retirer des sous car il n’y a plus internet dans l’aéroport du coup il faut attendre.
Au bout de dix minutes c’est bon on retire nos CUC, ça changera pas du dollar, ça vaut 1 dollar.
Pas facile au bout de 3 mois d’USA de s’immerger d’un coup dans une ambiance caribéenne latine, avec tout ce que cela comporte.
Le chemin de l’aéroport à la casa particular nous dépayse, les vieilles voitures américaines, les bus bondés, les voitures à 10 dedans, et une première impression… .
Nous arrivons à la casa dans Centro Habana, les propriétaires sont charmants, nous sommes là pour 5 nuits, la chambre est grande avec 3 lits et la clim, super !!
Premier repas chez l’habitant, malheureusement on ne partage pas leur table. Et la suite des efforts pour Jade, obligée de gouter le jus de mangue, de manger la soupe au poulet façon abuelita et les fruits en desserts (papaye, mangue et ananas).
Pour les autres repas, les propriétaires nous conseillent un restaurant pas loin, « la Flor de loto », qui sera notre QG. Des plats énormes pour 4 ou 5 dollars, la langouste à 10, pas de touristes. Les prix vont nous faire souffler après les usa.
Ensuite nous allons nous promener vers le malecon, là nous rencontrons deux hommes qui, nous comprendrons après, sont des jiniteros (des rabatteurs) qui vont nous rendre un grand service, à savoir, nous faire gagner du temps, en se montrant agréable et en nous faisant la conversation. Nous les suivons jusqu’à une échoppe de vendeur de cigares. Il faut savoir que toutes les échoppes sont des appartements au rez-de-chaussée voir des halls d’entrée. Là nous faisant des prix d’amis, il nous propose des boites de cigares, n’ayant aucun intérêt à en acheter, nous déclinons, il nous propose des boites de plus en plus petites puis devant notre refus fait son numéro de je dois nourrir les enfants nous demandant 5 dollars, devant mon refus il demande d’acheter directement en boutique quelque chose pour lui, sa famille son ami, etc… Il commence à me gonfler, je lui dis, tu veux à manger?, il me reste du poulet de ce midi, je te l’offre. Déçu il accepte et nous remercie. Alors oui je reprécise, ici comme aux USA si on ne finit pas son plat on repart avec.
Le malecon
La patinoire du malecon !!!
Je dis qu’il nous a fait gagner du temps car revivre ça le premier jour nous a rappeler le Sri Lanka ou le Cap Vert, et nous a remémorer, les deux guides que j’ai lu le soir. Cela m’a réconforté sur le fait que tous ceux qui nous adresse la parole dans la rue ne nous voient que comme des portes monnaies. Du coup fini la sympathie dans la rue, autant les conseils de nos hôtes sont précieux autant il ne faut pas laisser un centime aux rabatteurs (qui gagne plus que les médecins à Cuba).
Nous sommes rentrés du coup juste après. Sur le chemin, Adé, me dit range l’appareil photo car c’est la deuxième personne qui dit regarde le avec son appareil. Bon nous voilà vaccinés, à cela se rajoute le choc, et c’en est un, de la misère apparente dans les rues, sales, des magasins vides, ou avec très peu (communisme oblige) et nous sommes rentrés le cœur lourd le premier jour.
Eh oui fini les usa, nous prenons en pleine face la réalité du monde vu par nous petits occidentaux dans notre cage dorée, et ce n’est que le début.
2eme jour nous allons dans Habana Vieja qui est à 20 minutes de marche. La Havane est très petit, tout se fait à pied. Nous faisons les grands classiques, la Plaza Vieja, la place de la Cathédrale, « La Bodeguita del medio ». Sur le chemin nous sommes arrêtées toutes les deux minutes par les taxis vélos.
Après avoir discuté avec Fina, notre hôte, elle nous confirme que la Havane est très sûre, après comme partout, on sort son appareil pour prendre une photo et on le range ensuite dans le sac, mais les rues sont très sures même le soir et la police veille.
Vieille pharmacie de la havane
La sieste un peu partout !!!
En pleine bourre !!!
J’avais lu les guides la veille, du coup on gagne du temps et de l’expérience, je demande une bière locale, la Crystal, au Café de Paris, et le serveur nous dit : « je n’en ai plus au frais », technique pour vendre la bière importée plus cher, je dis ce n’est pas grave je la prends quand même, du coup j’ai eu ma Crystal fraiche, bien sûr.
Les rues de Habana vieja sont magnifiques, photogéniques, les bâtiments délabrés et colorés, ces échoppes ou se vend tout un bric à brac, les gamins en uniforme, (mais quand est ce qu’on mettra enfin l’uniforme à nos enfants, cela peut être beau la preuve ici et en plus pas d’histoire de marques, de vol et autre).
La Havane est pleine de contraste aussi, rien dans les magasins mais des restaurants ou les portions sont encore plus copieuses qu’aux USA, mais où trouve-t-il dont la nourriture, un salaire minimum à 20 CUC par mois, mais des machines à laver ou des chaussures de marque aussi cher qu’en France, on voit aussi pas mal de jeunes avec des ipods, la révolution est en marche.
Il faut aussi un temps pour s’habituer à l’ambiance des caraïbes, les gens dans la rue tout le temps, à discuter sur un banc de fortune, à jouer aux échecs, aux dominos et à écouter de la musique.
La musique, ça me rappelle la Nouvelle Orléans, de la musique partout sauf qu’ici à part dans Habana Vieja ce n’est pas que pour le commerce, c’est une façon de vivre.
Un ancien couvent
Magnifique vue sur la havane
La plomberie à la cubaine, chaque maison ou immeuble est équipée de réservoir car l’eau n’est pas courante à toute heure de la journée.
Nous avons la chance d’être dans un quartier où nous sommes les seuls touristes. Par contre dès la rue limitrophe à la Vieille Havane traversée, c’est que des touristes.
La plaza vieja, magnifique.
Ecoliers sur la place
Autres choses auquel il faut s’habituer, les cubains sont chauds, ils matent les filles sans gêne, et les filles sont plutôt habillées sexy.
J’adore les policières, ça donnerait presque envie de se faire arrêter!!!
Le 4ème soir, notre resto favori était fermé, plus d’électricité dans le quartier, le lendemain c’est notre rue qui n’avait plus d’électricité pendant quelques heures, ça a aussi il faut s’habituer, en discutant avec Fina, elle nous dit qu’aujourd’hui ce sont les années fastes, dans les années 80, ils avaient le droit à 8 h d’électricité par jour et pour eux il y a plein de choses dans les supermarchés.
La place de la cathédrale
Venant des USA, la moindre station-service américaine est mieux pourvue en nourriture que le supermarché dans le plus grand centre commercial de la Havane.
J’imagine le choc des cubains arrivant aux USA dans un Wallmart.
Ce qui est admirable aussi, c’est la débrouillardise des cubains, chose qui s’est perdue en France là où l’on pense que tout nous est du. Il y a des échoppes de réparation de tout. Les télés, vélos, portables, machines à laver, voitures, ont plus de vies qu’un chat, y’a qu’à voir les vieilles voitures américaines (cela dit en passant très polluantes, heureusement il y a très peu de voitures). Ils vendent de tout dans la rue, j’ai même vu une vendeuse de sac plastique !!!
Le terrain de sport,autant dire pas grand chose.
Les vendeurs, un peu partout
Les magazins d’état et autres !!! Un autre monde !!!
Qui a dit que l’uniforme c’était pas bien et classe !
Voilà comme vous l’avez compris sortant de notre petite bulle européenne et de 3 mois aux USA, la Havane est une claque en pleine face, une réalité brutale qui nous est rappelée, le pire pour moi étant le peu de choix dans les supermarchés et l’hygiène des boutiques de viande surtout, la viande pend toute la journée par 35 degrés.
Malgré cela, je ne regrette pas d’être resté 5 jours car cela nous a vraiment permis de nous familiariser avec cette ville et de ne pas rester sur une mauvaise impression, car finalement nous aimons bien la Havane, elle a son charme.
Ça fait plaisir de vous lire, vous m avez manqué…bisous
quel bonheur de vous retrouver au travers de ces photos magnifiques. Que jade a grandi !!!!!! Andrea doit se regaler avec tous ces bons fruits.je pense que vous ne mangez pas beaucoup de viandes…….A guillermo , vous etes tout simplement dans un petit paradis.tres gros bisous et gros calins.
moi aussi me voila rentré de vacances,pas les mêmes certes………
j’espère pour vous ravis de Cuba,comme je vous ai dit avant votre départ Cuba n’est pas seulement une visite c’est une expérience humaine. regardez,partagez vos émotions .Cuba vous apprend à vivre un peu mieux avec soi même…… j’espère bientôt y retourner. .
ps. pour tous les manques de communication,Le Gers est aussi déserté…. j’espère que vous avez reçus les messages,bon Anniversaire à Jade elle est magnifique, a beaucoup grandi; Andréa grand changement ………long cheveux magnifique… je vous aime,et pense bien à vous