Pékin

Départ de Shan ghai de bon matin par le métro pour rejoindre la gare de train, nous allons enfin tester le TGV Chinois.

Super ce train, moderne, propre, service de boissons, eau chaude à disposition et toilettes propres, la grande classe.

Arrivés en ville nous prenons le taxi est découvrons la ville de Pékin avec ses grandes allées modernes et luxueuses….
On ne peut pas dire autant de notre hôtel, pourtant l’accueil nous donnait bien envie mais arrivé dans la chambre pas possible, on file chercher un aspirateur pour le passer nous-même tellement la moquette est sale. Nous avons tellement galéré pour trouver un hôtel dans nos prix que nous n’irons pas nous plaindre. Et puis la chambre n’est pas trop mal.

On déjeunera dans un restaurant végétarien pour faire plaisir à Jade qui finit par apprécier ce régime. (C’est une blague bien sûr!!)

Une après-midi balade dans les beaux quartiers de Pékin, nous nous la jouons cool nous seront là 4 jours, de quoi prendre notre temps.

Après une grasse matinée dont nous avions bien besoin, nous partons déjeuner des nouilles et découvrir la cité interdite, mais manque de chance nous sommes Lundi et c’est fermé. On marche jusqu’à la place Tien An men. Un lieu historique de la Chine et dramatique pas si lointaine.

De retour à l’hôtel, la routine reprend; devoirs, sports, technologies, douches et dîner.

On retente notre chance, et partons découvrir la fameuse cité interdite. Pourtant grandiose et impressionnante nous sommes super déçu de cette visite. Trop de monde et majoritairement des chinois qui profitent de leurs peu de jours de vacances pour faire des visites express avec leurs parapluies sous le soleil comme sous la pluie et qui sont prêts à tout pour ne pas rater une miette de leur visite. Du coup entre bousculades et coup de parapluies nous ne profitons vraiment pas du cadre pourtant très joli.

Nous allons déjeuner dans un restaurant gastronomique chinois avec la spécialité du canard laqué… Un délice!!
Ensuite nous réservons notre tour pour la muraille de Chine. Avant de rentrer à l’hôtel car nous partons très tôt au petit matin.

Notre guide bilingue anglais, vient nous chercher et essaye de persuader Benoît de changer son itinéraire initial pour la muraille en raison de sa difficulté. C’est mal connaître mon chéri qui a vu sur internet que cet accès est le 4eme sur trip advisor et qu’il est pourtant très peu emprunter. Non il ne changera pas d’avis.

Nous faisons un arrêt obligatoire imposé par l’état Chinois pour découvrir la porcelaine chinoise. Une belle découverte, la porcelaine, n’est pas de la porcelaine. Il s’agit de structure en fer avec des reliefs peint et cuit.

On y est au départ de Jiankou, le fameux sentier «génialissime» pour accéder à la muraille. Notre guide nous emmène jusqu’à l’entrée mais ne fera pas la randonnée avec nous, il nous donne quand même son portable et nous dis que nous pouvons faire demi-tour si le chemin s’avère trop compliqué.
Après une heure de marche en montée sur un sentier peu praticable très peu balisé en mode «un peu» escalade, je commence à pester contre Benoît. J’avais pourtant dis que je ne voulais pas… Mais bon face à l’enthousiasme des filles qui ne se décourage pas devant la difficulté, je ne dis rien. Et puis au bout de 2 heures nous arrivons à 30 mètres de la porte d’entrée de la muraille ou commencerais la randonnée de 5 heures pour aller au point d’arrivée. 2 Chinois descendent et nous font des gestes en parlant chinois alors que nous nous apprêtons à escalader un mur à l’aide d’une corde.

On comprend vaguement qu’il nous déconseille de monter avec les filles mais nous ne sommes pas très sûrs. Moi je ronge mon frein, je suis très énervée, je n’en peux plus, et je ne suis pas du tout rassurée mais comme vous connaissez Benoît impossible de lui dire quoique ce soit il serait trop déçu d’abandonner.
Alors….. on monte, on paye l’entrée et la aussi le monsieur nous fait des signes et nous parle chinois. Bon on continue…

Nous sommes sur la muraille, un paysage à couper le souffle, même si le mien est déjà complètement court, entre la difficulté et le vide devant nous je suis très paniquée, je veux plus avancer mais je me sens pas de redescendre par le même chemin.. Un vendeur de boissons nous fait encore des signes et là Benoît commence quand même à douter. Du coup il part seul faire des repérages et revient avec de mauvaises nouvelles.
La suite est beaucoup plus dure, il faut escalader plusieurs mètres près du vide.

Alors il se résigne à faire demi-tour. Je redescendrais sans dire un mot car c’est vraiment éprouvant. Je suis très fière de mes filles qui ne se sont jamais plaintes.

Évidemment déçu de seulement avoir aperçu la muraille, même si du côté le plus sauvage, nous reviendrons le lendemain du coté de ‘Mutianyu’, la partie refaite.

Départ à 6h du matin, nous ferons la muraille en mode grand luxe, montée en télésiège. Et pas déçu, de cette merveille du monde. Nous ferons quelques kilomètres pour profiter pleinement de ce lieu magique et redescendrons en toboggan.

Ça y est c’est le dernier jour, nous ne partirons pas sans visiter le site olympique des jeux de Pékin. Personnellement je n’ai pas trouvé cela fantastique, on peut juste dire que nous l’avons fait même si Benoît me persuade qu’il s’agit d’une réussite architecturale.

On conclut la journée sur un peu de shopping pour Mademoiselle Jade car le retour approche et elle n’a plus de garde-robe à sa taille. En plus on profite des soldes.

Pékin se finit à l’aéroport, direction Tokyo. Allez encore un peu de stress pour les anxieux de l’avion avant nos deux derniers vols de ce long voyage.

Une Chine pleine de surprise, que nous avons beaucoup appréciée même si nous sommes aussi contents de la quitter… Bizarre, non?

La fameuse place Tien anmen tristement célèbre pour le massacre des étudiants en 1989, ne cherchez pas sur google ils ont choisis d’effacer les événements du 4 juin, on les trouvent sous le nom du 35 mai.

La cité interdite

On ne le sait pas encore mais on va sur la tour qui est le petit point sur la montagne en haut derrière

Nous y voilà la muraille de chine sauvage

Quand on dit de l’escalade, c’est au premier degré !

Et voilà ce devant quoi nous avons préféré être raisonnable et faire demi tour, mais on reviendra, on a atteint là notre limite mais les limites sont faites pour être dépassées